Du côté de l’Afrique Francophone et des Caraïbes

Assistance au développement

AMP République Démoctactique du Congo (RDC)

Dans le cadre de la redynamisation du processus PGA en RDC, nous avons mis à jour et déployé  la nouvelle version du logiciel de la plateforme de gestion de l’aide (PGAI 3.4.1.). D’autres fonctionnalités ont été activées pour améliorer la qualité des données PGA, y compris : 

• La fiche d’évaluation des partenaires – un module qui évalue la réactivité des partenaires à fournir leurs données en réponse aux requêtes du Gouvernement;
• Le gestionnaire de couches SIG – une fonctionnalité qui permet d’ajouter les informations sous forme de couches superposées sur la carte pour des analyses fines;
• D’autres fonctions pour contribuer à faire de la PGAI  un outil susceptible d’éclairer  la prise de décision en RDC.

Cette mise à jour s’est étendue à l’outil IATI et au portail public, qui publie les informations sur les projets et programmes de développement. L’outil IATI de nos PGA peut être utilisé pour extraire les informations sur les activités de développement à partir du registre prévu à cet effet, disponible en ligne. Les informations utiles incluent le montant des engagements et des décaissements, les agences d’exécution, les secteurs d’intervention etc. Nous avons également activé le module PGA Hors-Ligne pour pallier les défis en matière de connectivité Internet auxquels sont confrontés nos partenaires en RDC. L’équipe technique de DG travaille en parallèle sur un tableau de bord personnalisé qui permettra de suivre les progrès vers les indicateurs du New Deal (NDD) et la nouvelle stratégie de développement national (PNSD) de 2019, ainsi que les Objectifs de Développement Durable (ODD). Le nouveau tableau de bord sera intégré au site web du ministère du plan.

PGA Tchad

Le Tchad a été le second pays en Afrique Francophone à vouloir redynamiser leur processus PGA après trois années d’inactivité, même si la Direction de la Planification a continué à recueillir certaines données des projets de développement dans un classeur Excel. Le travail de l’équipe de DG a commencé par un nettoyage préliminaire de la base de données qui a permis d’archiver plus de 200 projets clôturés. DG a également actualisé les programmes PGA avant d’entamer les travaux techniques préliminaires, notamment ceux liés à leur base de données par rapport à la dernière version disponible du logiciel PGA (3.x). La nouvelle version de la PGA a été installée en novembre 2020 et des formations sur l’outil sont prévues dans le cadre du volet de renforcement de capacités du programme PGA. Sur la base des enseignements tirés de la mise en œuvre initiale de la PGA, le ministre de l’économie et de la planification du développement a invité les donateurs et les autres parties prenantes à contribuer à la plateforme pour en faire la référence pour toutes les informations relatives à l’assistance au développement. Ce leadership politique fort constitue une incitation à maintenir et à utiliser la plateforme sur le long terme.

Tableau de bord de la coopération Sud-Sud (CSD) en Haïti

DG a établi un partenariat avec le Centre de Données sur la Politique de Développement et l’USAID, par le biais du Higher Education Solutions Network (HESN), pour aider Haïti à mieux tirer parti des avantages de sa plateforme de gestion de l’aide (MGAE). L’objectif est d’accroître l’utilisation des données par les ministères et les partenaires au développement en incorporant la gestion de la coopération Sud-Sud. En effet, l’aide au développement traditionnelle tend à se concentrer sur le financement et les chiffres, tandis que la coopération Sud-Sud est plus souvent sous forme de soutien en nature, y compris l’assistance technique, qui peut être difficile à quantifier.  DG développe actuellement un tableau de bord de la Coopération Sud Sud (CSS) intégré au MGAE pour mettre en évidence et visualiser les formes d’assistance technique des partenaires du Sud (ALC, Afrique et Asie) qui contribuent au développement d’Haïti. 

Agriculture

Le programme de décisions administratives fondées sur des données (AD3) au Sénégal 

Le programme AD3 travaille avec le gouvernement et la société civile pour co-créer de nouvelles stratégies visant à maximiser l’utilisation des données administratives. Financé par la Fondation William & Flora Hewlett, AD3 vise à répondre aux principaux défis de l’utilisation efficace des données administratives dans le secteur de l’agriculture. 

Le programme comporte deux volets spécifiques :

La Plateforme AGRIDATA : Exploiter le pouvoir des statistiques agricoles 

DG s’est associé à l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR) dans le cadre de son programme avec l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) visant à exploiter le pouvoir des statistiques agricoles pour promouvoir des stratégies axées sur le développement durable du secteur agricole. La plateforme analytique intègre des ensembles de données de haute qualité sur la chaîne de valeur agricole (production, consommation, marché), des indicateurs de développement internationaux et nationaux et des microdonnées.

Le Portail pour le suivi de la campagne agricole au Sénégal

DG collabore avec le groupe de travail Pluridisciplinaire (GTP), un forum coordonné par l’Autorité Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM) qui vise à informer et à guider le développement de systèmes d’alerte précoce pour la sécurité alimentaire au Sénégal. DG développera un tableau de bord qui donnera accès à un ensemble de visuels et de ressources pour faciliter l’utilisation des informations sur l’agriculture, la météorologie, les besoins en eau des cultures, l’hydrologie, la situation phytosanitaire, le pastoralisme et la végétation. Le tableau de bord sera officiellement lancé durant le premier trimestre 2021.

Industries extractives

Indice pilote des femmes dans l’industrie minière (WIM) en Guinée

DG, en partenariat avec WIM Guinée, et avec le soutien d’OSIWA Guinée, a conçu l’index pilote WIM Guinée, un outil de visualisation en ligne, basé sur des indicateurs et des variables nationaux, notamment le rôle du gouvernement dans la promotion de l’égalité des sexes, l’implication des compagnies minières, le rôle des OSC dans la défense des intérêts, l’autonomisation des femmes, l’impact des activités extractives sur la santé des communautés, en particulier des femmes. L’indice pilote WIM Guinée a été conçu pour mesurer l’inclusion des femmes dans le secteur minier guinéen, aider à comprendre les obstacles rencontrés dans les environnements d’entreprise et les communautés, et mesurer l’exposition des femmes aux dangers des activités minières.

Santé 

Projet de centre ouvert de données géospatiales (OpenDCH) en Côte d’Ivoire

Le Centre de Données pour la Politique de Développement et  DG AidData se sont associés à l’USAID/Côte d’Ivoire pour construire un centre de données géospatiales ouvert/GeoCenter for Health comme centre de collaboration. Ce projet, axé sur le VIH/sida, visait à faire progresser l’analyse de la localisation des communautés touchées, en se concentrant sur les zones où les lacunes en matière de dépistage et de traitement du VIH sont les plus importantes. En plus de l’outil développé, le projet a équipé le niveau national et 39 districts sanitaires de matériel informatique (41 écrans, 94 ordinateurs portables, 46 imprimantes, 86 GPS, 85 smartphones et 186 wifi pocket) et a également rénové et équipé une salle serveurs. Le projet OpenDCH s’est achevé en juillet 2020.

Des Chiffes et Des Jeunes (DCDJ) en Côte d’Ivoire

DCDJ est un programme dirigé par Development Gateway et financé par le programme MCC-PEPFAR Data Collaboratives for Local Impact (DCLI). Le programme vise à améliorer l’écosystème des données en Côte d’Ivoire, à augmenter l’offre et la demande de données – en particulier les données sur la santé – et à former et soutenir les utilisateurs de données.  L’une des composantes du programme, les Data Fellows, a formé de jeunes Ivoiriens à la science des données et les a ensuite placés en stage au sein d’organisations pour soutenir leur lutte contre le VIH/SIDA. L’une des fellow, Murielle, a travaillé avec les départements de suivi et d’évaluation et de soins et de traitement du Plan national de la lutte contre le SIDA/VIH (PNLS) et a constaté des incohérences dans les données communiquées par les cliniques et les pharmacies. Dans le cadre de sa recherche, elle s’est rendue sur les sites de déclaration, et a vu que les travailleurs n’étaient pas correctement formés – et qu’ils communiquaient par conséquent des données erronées. Murielle a ensuite formé les travailleurs des sites au contrôle qualité et à l’élaboration de rapports.  Elle a déclaré : “Si les données au bas de l’échelle sont fragmentées, cela aura un impact sur les résultats au sommet”.